Comment j’ai réduit les symptômes de mon SOPK naturellement

 
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Je tiens à préciser que c’est la manière qui a marché pour moi, mais le SOPK étant un syndrome qui se manifeste différemment chez chaque femme, peut être que ce qui a fonctionné pour moi nécessitera plus ou moins de travail pour vous. A chacune sa méthode.

J’ai été diagnostiquée SOPK à l’age de 23 ans, en 2016, bien que j’ai eu des symptômes depuis mes 12 ans environ. Voici la liste de mes principaux symptômes : aménorrhée, surpoids, acné, hirsutisme, chute de cheveux, anxiété et depression, bref le bonheur ! 🥰

Les traitements de la médecine allopathique n’ont pas fonctionné

Et encore pire : ils ont déclenché de nouveaux symptômes. Je m’explique : à l’âge de 20 ans, je n’étais pas encore diagnostiquée mais j’avais déjà plusieurs symptômes bien installés comme des règles irrégulières et le surpoids. J’ai été mise sous pilule car j’avais besoin d’une contraception, étant en couple stable depuis plusieurs mois.

On passera outre le fait que, personne ne m’a proposé d’autre moyen de contraception que la pilule et le préservatif, alors qu’il en existe plus d’une dizaine. 😬

Bref, j’ai 20 ans, un copain que j’aime, quelques kilos en trop et la vie devant moi. Long story short, avec mon copain de l’époque nous avons rompu et j’ai donc décidé d’arrêter la pilule. Et là, oh surprise, une acné hormonale de l’enfer a débarqué au niveau de mes mâchoires et mon menton, de gros kystes rouges et douloureux. Je n’ai jamais souffert d’acné pendant mon adolescence, et voilà que je me retrouvais avec des boutons à l’âge adulte, c’était dur. J’ai aussi commencé à perdre mes cheveux et ma pilosité s’est accentuée.

Nous nous retrouvons en 2017, juste après mon diagnostique, ma gynécologue me prescrit de nouveau la pilule en prétextant qu’il faut absolument que j’ai mes règles tous les mois et que ça règlera aussi mes problèmes d’acné. En effet, j’ai eu une jolie peau pendant quelques mois, puis mon acné est revenue et avec elle des sautes d’humeurs incontrôlables. A l’été 2018, je me souviens qu’il m’arrivait de faire des crises de larmes sorties de nulle part, à minuit, seule dans mon salon. Je ne supportais visiblement pas cette pilule et cela a aussi joué sur mon couple à l’époque.

J’avais aussi consulté une endocrinologue réputée pour le SOPK qui m’a prescrit Androcur, mais je ne l’ai pas pris car mon intuition me hurlait que ce n’était pas une bonne idée… et un an plus tard, il a été démontré qu’Androcur augmentait les risques de méningiomes. 🙃

A l’époque, je ne savais pas que le SOPK se traitait naturellement

Ce qui m’a mis la puce à l’oreille ? C’est peut-être toutes les recherches que j’ai faites, les coachs américaines spécialisées SOPK que je voyais de plus en plus sur Instagram. Quoiqu’il en soit, j’ai fini par me rendre à l’évidence : il n’existe aucun médicament magique pour le SOPK qui ne déclenche pas d’effets secondaires plus ou moins dangereux.

Il n’existe pas NON PLUS de remède naturel magique et rapide qui va guérir mon SOPK en une nuit ou même en 1 mois. 🙄

Comment faire alors ? Et bien voilà, la solution est très simple, c’est un changement de mode et d’hygiène de vie. Simple ne veut pas dire facile, cependant. En tout cas, ce fameux remède : c’est un marathon qu’il faudra tenir toute sa vie. Ce sont des changements permanents à intégrer au quotidien. Parce que ces changements de mode de vie vont faire un travail de fond, alors que tous les traitements chimiques proposés ne font que mettre un pauvre pansement sur nos symptômes.

Voici les changements que j’ai effectué dans ma vie, cela m’a pris environ 2 ans pour arriver à voir une réduction globale de mes symptômes :

Mon quotidien 🧭

Bon, c’était peut être un peu radical mais j’ai déménagé dans un autre pays suite à une dépression. J’avais besoin de changer de lieu de vie, d’atmosphère, d’environnement, bref, j’avais besoin d’un GROS changement pour aller mieux, et cela a forcément modifier mon quotidien. Je suis passée de 8h par jour assise derrière un bureau, à bouger, marcher, faire du yoga et me coucher en étant réellement fatiguée physiquement !

Mon travail 💼

J’étais en CDI, je gagnais bien ma vie, je faisais le travail pour lequel j’avais fait 5 ans d’études supérieures… et je n’étais pas heureuse. Je ne trouvais pas de sens à mon métier, je me sentais inutile, et pas du tout alignée avec mes valeurs personnelles. La salariat ne me convenait pas. Alors j’ai démissionné, et j’ai entamé une reconversion professionnelle. Aujourd’hui, je suis à mon compte, je travaille beaucoup plus en quantité pour gagner moins d’argent, mais je suis beaucoup plus épanouie !

Mon alimentation 🥗

Avec le SOPK, on y coupe pas. Adopter une alimentation naturelle sans produits transformés est un des premiers changements à effectuer. La nourriture à un immense pouvoir sur notre système hormonal et sans changer son alimentation, on ne peut améliorer le SOPK.

Mes relations 💞

Depuis mon adolescence, j’étais abonnée aux relations toxiques (amicales ou amoureuses) et compliquées. Après une histoire d’amour difficile je me suis rendue compte que j’étais dépendante affective (c’est un vrai trouble de l’attachement, en psychologie). Et ça mes amis, c’est vraiment LE point que je n’avais pas du tout pris en compte dans la gestion de mon SOPK. Je m’explique : Lorsque vous êtes empêtrée dans des relations malsaines ou mauvaises pour vous, votre système nerveux est activé, et cela vous met en état de stress chronique. Vous produisez plus de cortisol (l’hormone du stress), et la cortisol peut déclencher votre SOPK.

Avec toutes mes histoires compliquées depuis mon enfance, j’étais donc en état de stress chronique depuis des dizaines d’années ! Pas étonnant que j’ai développé un dérèglement hormonal lié au stress.

Moi ! 👩🏻

Pour pallier à mon trouble de l’attachement, je me suis tournée vers une coach et j’ai entamé une thérapie. J’ai fait un gros travail de développement personnel sur moi-même qui a contribué à mon bien être émotionnel et mental, qui est, lui aussi, directement lié au SOPK.

Et voilà tout ce que j’ai du effectuer comme changements dans ma vie pour enfin arriver à vivre sereinement avec le SOPK.

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