Les fausses croyances et mythes qui t’empêchent d’agir sur ton SOPK

 
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Tes symptômes deviennent de plus en plus pesants et tu commences à accepter la fatalité : le SOPK fait partie de toi, et il va te gâcher la vie jusqu’à la fin de tes jours. 😭

Alors, oui, et non. En effet, à ce jour, personne n’a trouvé de remède miracle pour éradiquer nos symptômes définitivement. Par contre, nous pouvons endormir notre syndrome afin de réussir a vivre avec sans se soucier de lui, qui dort tranquillement dans un coin. Peut-être que tu sais ça, et que tu as essayé plein de choses trouvées sur le net, à droite à gauche, pour réussir à calmer ton syndrôme, mais ça ne fonctionne toujours pas.

C’est là que l’état d’esprit entre en jeu. Et si, au plus profond de toi, certaines fausses croyances bien ancrées t’empêchaient d’accéder à la guérison ? Des fois, on a beau vouloir les choses très fort consciemment, notre inconscient travail à contre courant (par exemple : “je VEUX une relation sentimentale saine et fiable mais inconsciemment je n’attire que des mauvaises personnes, je ne comprend pas!” C’est parce que ton inconscient a surement la fausse croyance « je ne suis pas digne d’une relation saine et fiable »)

J’ai décidé de lister ces fausses croyances afin de t’aider à savoir si oui ou non, ton inconscient t’empêche d’accéder à une vie de pleine santé.

1. Je dois perdre du poids 🏋️‍♀️

C’est souvent la première chose que mes coachées me disent : je viens vous voir car je veux perdre du poids, ça améliorera mes symptômes. Cette croyance ne vient surement pas de toi. Nous vivons dans une société grossophobe, et depuis toute petite on nous martelé que notre corps et nos kilos en trop ne sont pas beaux, ne sont pas normaux. Il y aussi certains professionnels de la santé qui, lorsque nous avons été diagnostiquée SOPK, nous disent simplement « perdez du poids et revenez me voir, voilà ça fera 80€ », ah oui, merci !

En fait, ce n’est pas une question de chiffre sur la balance mais plutôt d’apporter à votre corps ce dont il a besoin. Ni plus, ni moins. La prise de poids est un symptôme, pas la cause du SOPK !

Ce n’est pas en perdant du poids que ton SOPK va magiquement disparaître : c’est en agissant sur ton métabolisme entier, que tu verras une amélioration des tes symptômes dont le poids fait partie. Tu saisis la nuance ?

2. Je suis une victime 😔

Ah, l’état d’esprit de la victime ! J’en parle souvent, et peut être que certaines d’entre nous ne sont pas prêtes pour ce discours mais : tu n’es pas victime de ton SOPK. Tout simplement parce que tu peux agir dessus.

Tous les médecins, endocrinologues ou gynécologues qui t’ont dit « Il n’y a rien a faire à part prendre la pilule » t’ont menti. En fait il y a plein de choses à faire, mais c’est à TOI de les faire. C’est à toi de modifier ton alimentation, ton hygiène de vie, ton état d’esprit. C’est à toi d’être ton propre médecin car c’est toi qui connais le mieux ton corps.

Non, ce n’est pas de ta faute si tu as le SOPK. Mais ce sera de ta faute si tu décides de ne rien faire pour le traiter.

3. Quelque chose ne va pas chez moi ⚠️

Bien au contraire ! Je suis convaincue que le SOPK est un super-pouvoir. Laisse-moi t’expliquer : depuis la nuit des temps, lorsque le corps humain est en situation de stress ou de danger, il coupe ses fonctions non-essentielles pour consacrer toute son énergie a se défendre face au danger. Il va donc couper les fonctions reproductives et endocriniennes car, quand il y a un danger, ce n’est pas le moment de se reproduire !

Un trouble hormonal est donc un signe indicateur que ton corps et ton inconscient se sentent en danger : en effet, ils ne font pas la différence en un gros choc (traumatisme) ou un stress chronique (le stress du quotidien).

Ton corps te parle, ton SOPK est une alerte. N’est-il pas magique d’avoir une alerte interne qui nous averti d’un stress qui nous entoure ? Ne serait-il pas temps d’écouter ce que ton corps souhaite te dire ?

4. Une solution rapide existe 🚀

Notre société moderne nous a appris à fonctionner comme cela. Tout va vite, nous avons accès à l’information, la culture, la nourriture, la sociabilisation, en un claquement de doigt. Tu es malade ? Tiens, un cachet va te guérir. Tu es fatiguée ? Tiens, prends des somnifères et dors. Tu es triste ? Oh, voici des anti-dépresseurs.

Alors c’est normal que tu crois que le SOPK se guérisse rapidement en prenant la pilule ou qu’une méthode magique te fera perdre 20kilos en 1 mois.

Malheureusement, le syndrome des ovaires polykystiques n’a pas mis une nuit à s’installer dans ton corps, il ne mettra donc pas 1 jour pour en « sortir ». Si tu as bien suivi ce que j’ai écrit jusqu’à maintenant, ton corps essaye de t’inviter à vivre plus sainement et sereinement, et cela va se faire sur le long terme. Ce n’est pas un sprint mais un marathon ! Une fois que tu auras fais la paix avec ça, ce sera déjà beaucoup plus facile de vivre avec ton syndrome.


Et voila quelques mythes sur le syndrome des ovaires polykystiques que je t’invite à reconsidérer pour réajuster ton état d’esprit face à ce trouble hormonal. A ton avis, quelles sont les croyances qui t’empêchent d’avancer ?


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